De vlaamse leeuw op haar best : grrrrr.... |
Dit is nu genoeg, dit moet nu stoppen. Dit moeten wij als Brusselse bewoners - franstallige of nederlandstalige of gelijk welke onze taal is - met de sterkste hand weigeren. Democratie is niet alleen maar verkozen worden, het is ook respect ten opzichte van de bevolking, "listening skills" en empathie tonen.
Uw aanwezigheid binnen onze regionale regering krijgt geen legitimiteit meer, anders dan een particratische verdeling, wegens een institutioneel evenwicht dat meer dan voldoende rechten aan de vlaamstalige brusselaars garandeert.
Brigitte Grouwels est "Brussels minister van openbare werken en vervoer, informatica en haven van Brussel". Ces compétences, quelque peu disparates, touchent néanmoins directement à la vie quotidienne de tous les Bruxellois, notamment au travers de l'urbanisme dans la Région et des transports.
C'est à ce titre notamment que Madame Grouwels a pris un certain nombre de décisions concernant le dossier de l'Avenue du Port, décisions largement contestées non seulement par la société civile, mais par un certain nombre d'institutions bruxelloises (IBGE,...). Je vous renvoie pour ce dossier au site avenueduport.be ainsi qu'à leur page Facebook correspondante et je vous invite à soutenir cette initiative ainsi qu'à signer la pétition présente sur leur site. Il n'est pas trop tard pour s'opposer à ce projet absurde et coûteux !
Ce dossier ayant déjà été relayé par de nombreuses personnalités (citons notamment Jacques Mercier, dont vous trouverez l'excellent billet d'humeur à ce sujet ici), je ne m'y attarde pas.
Mais il est particulièrement utile pour analyser le comportement politique de Brigitte Grouwels est ses conséquences néfastes pour notre Région.
Le dossier de l'avenue du Port ne traduit qu'une seule volonté : celle de faciliter par la force, à coup de bulldozer, l'accès au centre de Bruxelles des navetteurs en provenance du Brabant flamand (via l'axe A12-Palais de Laken-canal). Il n'est nullement positif pour les Bruxellois qui vont se voir dépecer de leurs arbres, de leurs pavés au profit d'une nouvelle autoroute urbaine. Pour le dire de manière crue, ce projet ne profite qu'aux seuls habitants de Flandre qui travaille à Bruxelles. Mais pas un seul euro ne sortira de leur poche pour financer ce projet absurde (12 millions d'EUR !), qui sera supporté par les seuls contribuables bruxellois... Et pendant ce temps, nous avons à Bruxelles, besoin de logements et de vraies solutions de mobilité urbaine, Madame Grouwels, pas de routes supplémentaires qui ne font qu'augmenter la pression routière et les embouteillages ! Et des alternatives existent pourtant bel et bien...
Brigitte Grouwels a été élue aux dernières élections régionales de 2009 avec 2245 voix, soit 0,48% du corps électoral bruxellois. Les institutions bruxelloises et le code électoral attribuant aux néerlandophones à Bruxelles une forte représentation (pour rappel, 17 députés néerlandophones sur 89 au parlement bruxellois et une parité (3+3) dans la répartition des portefeuilles ministériels. Cette très large sur-représentation du corps électoral néerlandophone à Bruxelles, garanti par la loi et que personne ne remets en cause à l'heure actuelle, est connue de Madame Grouwels, qui ne cesse cependant de critiquer la Région Bruxelloise pour clâmer haut et fort que les droits des Flamands y sont en danger...
Depuis des années, Brigitte Grouwels ne se comporte pas en élue bruxelloise, mais en élue flamande et ne milite que pour l'accroissement des droits et une forme d'apartheid au seul profit de sa communauté linguistique. Ce faisant, elle ne cesse de fouler aux pieds le principe même sur lequel repose la Région Bruxelloise, à savoir une région BILINGUE où les droits de la minorité néerlandophone sont garantis, voire sur-garantis...
Les prises de positions de Brigitte Grouwels confinent parfois au dogmatisme le plus absurde, pour ne pas dire plus... Ainsi, cette brave dame trouvant que la présence dans l'administration bruxelloise de claviers d'ordinateurs azerty était trop francophone à ses yeux, n'a rien trouvé de mieux que de vouloir exiger le remplacement de ceux-ci par des claviers qwerty, probablement plus "vlaams-conform"... On passe sur le coût que ce changement aurait entraîné, sans améliorer d'un iotta l'efficacité de nos services publics...
Plus récemment, c'est la labelisation de nos taxis bruxellois avec une bannière très "vlaams-conform" jaune/noire qui a provoqué l'ire du secteur. On comprends les taximen : le spoutnik bleu/jaune/blanc payé cher et vilain à la Région, qu'ils portent sur leur toît, permet déjà plus que largement d'identifier sans aucune forme d'erreur possible les taxis à Bruxelles... Cette mesure ne présente donc aucun intérêt réel, si ce n'est un coût à charge des seuls taximen...
On peut aussi citer pêle-mêle quelques déclarations de la Ministre flamande sur l'absolue nécessité de co-gérer la Région Bruxelloise qui ne serait à ses yeux qu'une ville flamande où on peut tolérer les francophones...(La Libre) à condition que la Flandre ait tout à y dire. Autrement dit, aucune reconnaissance de Bruxelles en tant que Région à part entière, Région dont elle est pourtant Ministre ! On croit halluciner, mais la réalité politique belge c'est aussi cela : une Ministre débarquée de son Limbourg natal qui se met à faire la pluie et le beau temps en Région Bruxelloise au seul profit de sa communauté linguistique et en niant dans ses actes et son comportement la légitimité de l'institution qui l'emploie (et qui, via nos impôts bruxellois - tous les bruxellois, l'argent n'ayant ni odeur, ni a fortiori de sexe linguistique, la paie, soit dit en passant...).
Alors il faut se poser la question, et la poser à l'exécutif régional bruxellois : cette "anomalie démocratique" que pose constamment Brigitte Grouwels ("je suis dedans mais je suis en dehors") est-elle encore acceptable ? Non, assurément... Dans le secteur privé, ça s'appelle un C4. Et en politique, ça s'appelle comment... De l'éthique, peut-être ...?
je partage votre avis concernant madame Grouwels dont l'attitude navrante nous fait regretter monsieur Chabert, mais j'aime cependant bien le côté chic des nouveaux taxis bruxellois, je regrette aussi nos anciens trams jaunes plus visibles et plus réjouissants que le gris dans la grisaille bruxelloise, cela ne nous ressemble pas, pas plus que la figure crispée de cette madameke qui ne "sait" pas sourire une fois quand elle nous parle
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