01/09/2012

Communales 2012 : c'est parti avec Ecolo/Groen!

On vote !

Neder-Over-Hembeek samedi 1er septembre 2012
La locale Ecolo/Groen sur le terrain
Distribution de tracts et contacts avec la population
Bis repetita : en 2012, on (re)vote. 
Cette fois-ci pour les Communales (et provinciales).
L'enjeu communal est fondamental : dans tous vos actes de la vie quotidienne, du nettoyage de rue aux taxes sur les bureaux, des interventions de la police locale (suivant la zone de police) au menu des cantines de l'école en passant par l'intégration sociale via le CPAS ou l'aménagement des espaces verts, c'est dans votre commune que ça se passe(ra).
Pour donner du temps au temps, les mandats communaux sont de six ans (au lieu de 4 ou 5 pour le fédéral ou la région). Inutile de préciser combien les prochain(e)s élu(e)s communaux(ales) seront confronté(e)s à des enjeux incontournables pour notre ville et nos quartiers, en particulier à Bruxelles, dans les années à venir !

"Et alors, tu as quitté ProBruxsel ?"

Vous l'aurez compris dans l'intitulé de mon post, je serai présent sur la liste (bilingue!) d'Ecolo/Groen aux prochaines élections communales d'octobre à Bruxelles-Ville.
Et non, je ne quitte pas ProBruxsel.
Un petit mot d'explication s'impose donc : ProBruxsel a fait le choix de ne pas présenter de listes aux prochaines communales de 2012 tout en laissant le choix à ses membres de rejoindre une liste qui défendra au mieux nos idées et propositions pour construire le Bruxelles que nous souhaitons pour l'avenir.
Pour ceux qui suivent ProBruxsel, il ne vous aura pas échappé qu'un grand nombre de propositions, notamment en matière de mobilité, logement, développement économique durable, éthique, qualité de vie et participation citoyenne se recoupent parfois avec celles proposées par Ecolo/Groen. Sans parler du bilinguisme revendiqué par ProBruxsel et qui se traduit chez Ecolo/Groen par une liste commune, bilingue, dans toutes les communes bruxelloises... C'est d'ailleurs le seul parti d'envergure nationale à afficher ainsi son appartenance bilingue de manière systématique dans la capitale.
Certes, le volet institutionnel de ProBruxsel se veut plus radical : enseignement bilingue et suppression des communautés, listes uniques pour les élections régionales, bref une Région Bruxelloise sortie du carcan bi-communautaire et gérée par et pour les Bruxellois, en bonne entente avec ses voisins de Flandre et de Wallonie, au sein d'une Belgique fédérale à 3 composantes (ou 4 avec les Germanophones s'ils le souhaitent). Depuis 2008, cela demeure notre vision institutionnelle pour sortir le pays de son marasme communautaire (toujours bien présent, comme on peut le voir à Linkebeek ou Rhode-St-Genèse, malgré le soi-disant apaisement de l'après-BHV promis par nos édiles du Nord et du Sud...).
Les points de convergence avec le programme de Ecolo/Groen sont néanmoins nombreux et concrets.

Après un dialogue des plus constructifs avec les instances dirigeantes de la régionale bruxelloise d'Ecolo et Groen, la locale de Bruxelles-Ville a donc accepté de m'accueillir sur sa liste aux prochaines communales (36ème place) en tant que candidat d'ouverture indépendant. 
Je les remercie au passage pour ce sens de l'ouverture, qui est bien plus qu'une simple image de façade.
Je ferai donc campagne sous les couleurs (vertes) d'Ecolo et Groen et défendrai leurs propositions avec conviction pour ma commune, car au delà des enjeux de partis, il s'agit également d'une démarche de conviction personnelle par rapport aux enjeux auxquels nous sommes confrontés quotidiennement au sein de notre ville. Je me réjouis de cette collaboration, déjà existante par ailleurs sur d'autres communes (notamment à Ixelles, ou mon co-listier ProBruxselois Ognev Vlaminck est également présent sur la liste d'Ecolo/Groen XL.)

Les enjeux communaux sont fondamentaux pour 2012-2018 !

Un seul chiffre à retenir : d'ici 2020, la population bruxelloise aura crû de manière très significative (près de 20 %). (1)
Les enjeux sont simples et à la fois tétanisants : comment, dans une région cloîtrée (et pour de bon...) dans ses 161 (petits) km2 allons nous faire pour assurer à nos (futurs) habitants et à nos (futurs) jeunes un logement, une école, une crèche, des transports publics de qualité, une activité économique et un emploi (accessibles aux Bruxellois(e)s accompagnée d'une qualité de vie acceptable et le tout en préservant le caractère solidaire et durable du développement  de notre cité ?
Assurément, les recettes actuelles ne peuvent fonctionner pour l'avenir.
Nous avons atteint tous les points de saturation : dans les écoles, sur les routes, au niveau du chômage, dans l'accueil aux démunis et aux nouveaux arrivants...
Il faut déconstruire le paradigme de la pensée actuelle pour reconstruire une société solidaire, équitable, efficace et durable. En ce compris au niveau le plus local, dans nos communes.

Le programme défendu par Ecolo/Groen à Bruxelles-Ville est repris dans son intégralité ici (programme Communales 2012 - Ecolo/Groen Bruxelles-Ville).
Neuf axes d'action concrets sont proposés : 
  • Espaces-Verts et propreté publique : rendre Bruxelles-Ville plus verte, plus propre, plus belle...
  • Mobilité : un plan de mobilité adapté notamment pour l'accès aux écoles (pistes cyclables)
  • Economie/Commerce/Emploi : renforce les projets d'économie durable et créer de nouveaux emplois locaux dans ces filières
  • Enfance : renforcer l'offre et la qualité d'accueil pour la petite enfance
  • Jeunesse : le saviez-vous ? Avez 26% de notre population de moins de 19 ans et 40 % de moins de 30 ans, Bruxelles est une des villes les plus jeunes de Belgique et d'Europe. Il faut donner à ces jeunes la possibilité de mener des initiatives locales et citoyennes et créer des lieux d'écoute et de partage entre eux et le pouvoir politique
  • Enseignement : la problématique scolaire dans le nord de Bruxelles n'est plus à démontrer. Ecolo/Groen proposent une approche innovante et se veut le garant du respect d'une interculturalité accrue pour donner une véritable chance à tous les enfants sans nivellement par le bas
  • Logement : améliorer l'offre et la qualité du parc immobilier social et privé
  • Action sociale : veiller à permettre aux acteurs sociaux de pouvoir mener des politiques de dynamisation par quartier
  • Sécurité : lutter contre le sentiment d'insécurité en ne permettant pas l'impunité, y compris pour les petis actes d'incivilité ou de vandalisme.

ProBruxsel a également formulé des propositions qui s'inscrivent dans cette dynamique :
  • renforcer à l'échelon communal les politiques visant à accroître la qualité de l'enseignement et en particulier l'apprentissage des langues par le développement d'un réseau d'enseignement bilingue communal
  • favoriser l'accueil et l'intégration scolaire des enfants de primo-arrivants en organisant des cours dans leur langue maternelle
  • revoir la répartition des compétences entre région et communes afin d'assurer une cohérence maximale en matière de mobilité, d'urbanisme, de sécurité et de propreté publique
  • créer une mécanisme financier de solidarité au niveau régional entre les communes les plus riches et les plus pauvres afin de permettre une juste répartition des investissements d'infrastructures urbaines et sociales à charge des communes
  • revoir les limites et compétences territoriales des communes afin de diminuer le caractère hétérogène et l'inefficacité qui en résulte pour certaines d'entre elle (comme Bruxelles-Ville/Laken/Neder-over-Hembeek/Haren)
  • permettre aux différentes cultures de s'exprimer à l'échelon communal par la mise à disposition d'infrastructure de type "maison des associations" afin de faciliter l'accès à la participation citoyenne à tous 
  • en matière institutionnelle, ProBruxsel a depuis toujours milité pour une régionalisation renforcée avec le transfert des compétences communautaires aux régions (notamment sur l'enseignement, le sport, la culture, la promotion de la santé). A l'échelon communal cela se traduit par un renforcement des acteurs de terrains locaux dans un cadre cohérent garanti par la région, sans discrimination en fonction de la langue parlée comme c'est le cas dans la logique régionale communautaire actuelle
  • en matière d'éthique politique, ProBruxsel préconise un renforcement des contrôles par l'administration pour éviter les conflits d'intérêts (2) et notamment la suppression des cumuls de mandats, notamment entre un mandat exécutif communal (bourgmestre, échevin ou président de CPAS) et un mandat régional (député, ministre)
  • ProBruxsel souhaite également que les bourgmestres élus puissent obligatoirement s'exprimer dans les deux langues de leurs administrés, puisque Bruxelles est une région bilingue.
Pour défendre cette approche, je vous propose de me soutenir ainsi que mes camarades de liste Ecolo/Groen locaux en m'apportant votre soutien dans les urnes le 14 octobre prochain !

Et pour ceux que je n'ai pas encore le plaisir de connaître, un petit mot sur mon parcours ici : qui suis-je ?
Suivez moi sur Twitter et Facebook !

(1) source : http://www.brusselsstudies.be/medias/publications/FR_71_EGB3.pdf
(2) je vous l'assure, mon texte était déjà rédigé avant le rapport sur Alain Courtois...
http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/757783/affaire-courtois-la-region-bruxelloise-defaillante.html

4 commentaires:

  1. Super, j'aurai donc le plaisir de voter pour vous! Malgré de petites réserves quand à l'intégrisme anti-voitures d'Ecolo/Groen...
    Mais pourquoi le site officiel et le blog de ProBruxsel ne reprennent-ils pas cette info? Pourquoi ai-je dû utiliser Google et un article RTBF pour découvrir la stratégie choisie par ProBruxsel vis-à-vis des communales?

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  2. Merci beaucoup pour votre soutien! 36 eme place sur la liste Ecolo/Groen :-)
    Ecolo et Groen soutiennent fortement le principe d'espace de mobilité partage, c-à-d qu'ils souhaitent donner plus de place aux piétons, aux vélos, aux transports publics, alors que la voiture occupe aujourd'hui 80% de cet espace à Bruxelles.... D'autres villes comme Paris ou Londres donnent une place plus importante aux différents mode de transport, y compris les taxis qui sont des transports publics. est ce de l'intégrisme ? je ne crois pas, même si moi aussi je me déplace plus en voiture qu'en transports publics ou vélo... Car l'offre et les alternatives n'existent pas vraiment

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  3. (Suite) aujourd'hui, c'est à cela qu'il faut travailler!
    Les positions de ProBrixsel en matières de mobilité ne sont pas fort éloignées mais notre proposition phare est celle de l'instauration d'un péage urbain pour les non-bruxellois, à l'instar de Londres ou Stockholm, afin d'une part de dissuader le trafic trans-régional invasif et d'autres part de financer par ce biais les investissements nouveaux dans la mobilité à Bruxelles.
    Pas d'intégrisme anti-voiture, mais sommes nous d'accord pour dire que plus ça va, moins ça va ? Il faut changer la donne... E c'est possible le 14/10 pour commencer!

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  4. En ce qui concerne note blog et notre site, c'est vrai que nous avons un peu de retard dans les mises à jour, mais n'hésitez pas à vous abonner à notre page Facebook qui elle est régulièrement la source de beaucoup de nouvelles informations !
    Merci pour votre soutien a nos idées et à nos candidats

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